C’est la saison du Budget !


Examen de la première partie du budget 2024 (PLF) et rapport spécial « Culture » : mon travail au sein de la commission des finances.

Comme vous le savez peut-être, à l’Assemblée, automne rime avec budget. Cette année ne fait pas exception : le projet de loi de finances (ou PLF pour les initiés) 2024 occupe l’esprit de tous les députés, en particulier ceux de la commission des Finances, dont je fais partie. Avec près de 2000 amendements déposés pour l’examen en commission de la première partie du texte (dédiée aux recettes de l’État), cette année comme les précédentes est caractérisée par un nombre d’amendements toujours grandissant – ce qui n’est pas toujours synonyme de productivité et d’efficacité.

En tant que rapporteur spécial de la mission « Culture » – c’est-à-dire des crédits octroyés par l’État aux différents opérateurs de ce secteur, du ministère de la Culture aux associations de théâtres, en passant par nos musées – j’ai auditionné des dizaines d’opérateurs. Dans le cadre de ce travail et de ce budget 2024, je veux notamment promouvoir des solutions pour aider nos bâtiments publics culturels à financer leurs travaux de rénovation – y compris énergétique – grâce à de nouvelles sources de financement, qui reposent moins lourdement sur le contribuable. Cela nous permettra de préserver notre patrimoine et nos institutions culturelles, tout en les accompagnant sur le chemin de la transition écologique.

Dans la lignée de mon travail sur la réforme des ENSA (écoles nationales supérieures d’architecture) et de mon rapport publié au semestre dernier, je me suis penché sur le cas des étudiants boursiers dans les établissements nationaux d’enseignement supérieur qui relèvent de la culture. Afin que ceux-ci ne soient pas pénalisés financièrement lorsqu’ils accueillent ces étudiants, je souhaite que l’exonération des frais de scolarité dont bénéficient ces derniers soit compensée par l’État. 

Toujours dans le cadre de ces fonctions, j’ai également concentré mes efforts sur l’ouverture du Pass culture aux jeunes Français établis hors de France. Bien que celle-ci pose des questions par rapport aux règles européennes, nous continuons de réfléchir activement aux solutions possibles. Nous espérons que cela permette notamment aux jeunes Français de suivre des cours dans les Alliances françaises.


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