Finances françaises : faisons le point


Dégradation du déficit public : quel bilan et quelles solutions pour redresser la barre ?

Au début du mois d’avril, le gouvernement a annoncé que le déficit budgétaire de la France était plus dégradé qu’attendu. Après deux années dynamiques pour les caisses de la France, les recettes 2023 ont été moindres que prévu. Cependant, ni le Haut Conseil des finances publiques, ni les agences de notation de la dette ne s’y sont trompés : le HCFP, dont c’est le rôle de certifier les comptes publics français auprès de nos partenaires de l’Union européenne, a estimé que malgré cette dégradation, il n’y avait pas lieu de déclencher le mécanisme de correction prévu par les traités européens. De la même manière, les agence de notation Moody’s et Fitch ont décidé de maintenir la note souveraine de la France, dont la dette reste au niveau des dettes de haute qualité.

Et je veux réitérer un point important : cela fait 7 ans que cette majorité présidentielle produit des résultats positifs sur les questions économiques. Le taux de chômage a baissé. La balance commerciale s’est redressée. Il faut donc maintenir ce cap, pour assurer les perspectives de croissance et d’emplois.

Mais il s’agit aussi d’équilibrer cette politique par des mesures qui nous permettent de dégager une plus grande marge de manœuvre, ce qui passe notamment par une revue de nos dépenses. Il convient d’évaluer l’efficacité des dépenses, pour s’assurer que les fonds publics sont utilisés à bon escient. Le gouvernement a déjà entamé ce gros chantier il y a plusieurs mois, afin d’étudier par exemple l’efficacité des aides publiques accordées à nos entreprises.

De mon côté et à mon échelle, comment contribuer à ces chantiers ?

Par le biais de ma proposition de loi sur le financement des entreprises et l’attractivité de la France, adoptée par l’Assemblée nationale au mois d’avril, je veux aider les entreprises à se financer, et ainsi contribuer à l’emploi et à la croissance.

Dans le cadre de mes fonctions de rapporteur spécial Culture à la commission des finances, je me penche aussi sur les ressources propres que l’on pourrait développer pour préserver le financement du spectacle vivant (théâtre, opéra, musique…) subventionné, ou encore pour financer les travaux de rénovation de nos bâtiments culturels, à Paris comme en région.

 La suite au prochain numéro !


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