Visite d'Etat aux Etats-Unis au sein de la délégation française


Crédits photos : @ ludovic MARIN / AFP

Du 23 au 25 avril dernier, j’ai accompagné le Président de la République à Washington pour sa visite d’Etat aux Etats-Unis. Ce déplacement officiel revêtait une importance particulière car Emmanuel Macron était le premier dirigeant étranger accueilli en visite d’Etat par le Président des Etats-Unis.

Un programme chargé nous attendait, ponctué de nombreuses réunions de travail avec nos homologues américains. Nous avons rencontré le sénateur démocrate Chris Coons ainsi que le député Ed Royce, Président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants. Nous avons également pu échanger avec le Vice-Président Mike Pence lors d’un déjeuner d’Etat au département d’Etat. Un échange avec la communauté d’affaires américaine ainsi qu’avec la communauté française étaient également au programme.

Le Président l’a rappelé à de nombreuses reprises lors de son séjour : le lien fort qui unit les Etats-Unis et la France est historique. Nos deux pays sont fondés sur les mêmes idéaux universels de liberté, de tolérance et de démocratie. Ce lien particulier perdure aujourd’hui comme l’illustre notre coopération fructueuse en matière de lutte contre le terrorisme en Syrie et au Sahel mais aussi en ce qui concerne notre partenariat scientifique : les États-Unis sont aujourd’hui le premier partenaire scientifique de la France.

Alors que nous vivons une période troublée, les États-Unis et l’Europe ont un rôle historique à jouer. Nous devons réussir à relever ensemble les défis auxquels nous faisons face aujourd’hui. Ils sont nombreux : lutte contre le réchauffement climatique, menace terroriste, montée des attaques contre la démocratie, risque de prolifération nucléaire…

Les Etats-Unis sont un partenaire essentiel avec lequel nous nous devons de dialoguer, même si nos vues divergent parfois sur certains sujets d’importance. C’est le cas pour l’accord sur le nucléaire iranien. C’est également le cas pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Ce déplacement a été l’occasion pour le Président de réaffirmer la position française sur ces deux sujets majeurs. Emmanuel Macron a été très clair lors de son discours devant le Congrès : l’heure est à la détermination et au courage pour défendre nos convictions politiques.

Sur l’accord nucléaire iranien d’abord, notre objectif est clair : l’Iran n’aura jamais l’arme nucléaire. Si l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien signé en 2015 n’est pas parfait, la France ne s’en retirera pas, car il serait dangereux d’abandonner cet accord sans autre cadre préalable. Un nouvel accord-cadre plus large doit être négocié dans un futur proche pour inclure de nouveaux aspects et garantir le contrôle à plus long terme de l’activité nucléaire iranienne.

Concernant la lutte contre le réchauffement climatique, le Président a souligné son attachement à l’Accord de Paris. Nous devons transformer nos économies pour relever le défi mondial de la lutte contre le changement climatique. Nous devons prendre nos responsabilités pour protéger la planète, car pour reprendre l’expression du Président « il n’y a pas de planète B ».

Nos désaccords de court-terme ne doivent pas nous empêcher de continuer à dialoguer et à travailler ensemble pour créer un nouveau multilatéralisme fort. Pour cela, la coopération et la participation des Etats-Unis est fondamentale. 


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